Le pilote d'une série qui semble pas si mal partie.
There's Life in the Old Team Yet
-
Credit: NHL.com
I have to admit, I dreaded last night's Habs 110th birthday celebrations at
the Bell Centre. Injuries to key players, obvious holes in t...
Il y a 5 ans
5 commentaires:
On ferait mieux, si on finissait par le faire, mais tout de même, c'est pas trop mal. On dirait presque qu'y z'ont piqué notre idée.
Y a trop de caricature pour que ce soit nous. Y a personne qui se donne des high five de cave dans une chambre de hockey.
En tout cas, pas dans les équipes où j'ai joué. Je pense même que ce serait un prétexte suffisant pour calisser kekun douors d'une équipe.
Tout le problème de conception est visible dans le titre. On s'attend à une bande de joyeux allumés au plan intellectuel, qui auraient sur eux-mêmes un regard auto-parodique, et admettraient leur condition de bêtes ésotériques dans le circuit du hockey (exactement la position des Isotopes). En oubliant ça en route au profit de la grosse parodie drôôôle, y a confusion. Ces morons ne se seraient jamais appelés les Downholers. Plutôt les Coyotes du Garage à Maurice. Entéka.
Je me souviendrai toujours d'une célébration des Morons d'en face, qui venaient de s'inscrire au score d'un match que nous menions désormais 4-1. Et l'autre (oublié son nom, stie, le gtr de Caniche Harakiri) revient au banc en hochant la tête et dit : « Je serai toujours sidéré par l'instinct grégaire ». Pour moi, l'effet comique ultime réside justement dans le contraste entre nos vies et le milieu. Moi en train de discuter littérature au Café de Flore en compagnie de la vieille gang à Sollers et Houellebecq, avant de prendre l'avion le lendemain pour rentrer et me retrouver au cercle de mise-en-jeu devant un cro-magnon qui crie à ses chums « AWEILLE ASTI ».
J'aime trop ce type de contrastes, qu'il faudra maîtriser pour éviter de donner l'impression d'un échange de valeurs entre les deux mondes, alors qu'on aimait au contraire la sueur et le sang. J'imagine un genre de Gom qui lit Le Ripper devant le panthéon littéraire et se fait faire des compliments tout en se rémémorant des scènes très sereines de tree-plant, des shots d'aurores, de plaines dévastées, de forêts magiques… Cut vers la puck dans le coin, les coudes élevés, virage, neige qui vole, passe, give and go, shot, cling, lumière rouge, retour devant la scène avec les anciens impressionnés qui montent serrer la pogne de ce surprenant nouveau venu. Dans la même salle, quelques uns des frères d'armes, un sculpteur, un pianiste, un designer web, etc. Notre gang, quoi. Des filles, aussi, fuck j'ai pas mal de belles histoires de hockey avec des équipes mixtes contre des gros bras caves.
Y a vraiment de quoi s'amuser.
Ah, stie, tellement!
Pis c'est tellement notre position ultime, la mienne en tout cas, depuis que je suis tout petit. L'entre deux, l'entremetteur, le catalyseur et le négociateur entre ces deux mondes, l'intellectuel et le sportif.
C'est ce qui m'a frappé aussi chez toi et ce qui fait qu'on a fusionné itou, cet amour des arts ET du sport.
Deux trucs impossible pour moi auparavant. Les artistes que je connaissais méprisaient le sport et les sportifs traitaient de fifs les artistes.
Avec tout ça, tu viens de nous écrire le premier épisode, drette là, de même. Reste juste à mettre en
dialogues.
Y a la suite sur Youtube, ça s'appelle Beer League. C'Est déjà mieux comme titre.
Enregistrer un commentaire