dimanche 31 mai 2009

Le plombier gentilhomme ou pourquoi je hais les Wings en cinq raisons

# 1:
Leurs fans sont aussi mongols/ridicules/aveugles/ignorants que ceux des Habs en général.
Un exemple:

Envoyé par chillybean

30 mai 2009 à 23 h 17 HAE

Go Wings Go! Quelle équipe! La seule organisation qui, depuis tout ce temps, continue à gagner et continue, à chaque année, d'avoir des chances de remporter la coupe Stanley.

La meilleure équipe de tout les temps, il mérite pleinement de remporter les grands honneurs encore cette année!
«La meilleure équipe de tout les temps»

Rien que ça. Mieux que les Oilers du bon vieux temps. Mieux que les Canadiens de quand tu veux, mieux que les Bruins de Bobby Orr et leurs 50 scoreurs de 20 buts.
Bravo, ça en fait une estie de bonne équipe ça. Dommage que ce ne soit que de la fumée et des miroirs.
Depuis deux trois ans on entend leurs partisans parler d'une conspiration anti-Détroit alors que nous avons tout simplement affaires à une équipe de pleins de marde ayant perfectionné l'art du plongeon, l'art de l'accrocheur accroché, du slash quand le ref regarde pas et de l'exagération du bobo quand l'arbitre regarde.
Tout du stuff de vétéran du début des années 90. Cette glorieuse période où on considérait que Mario Lemieux avait une échappée aussitôt qu'il n'avait que deux joueurs sur le dos.
Ça doit venir du fait qu'ils ont tellement détesté Claude Lemieux qu'ils ont fini par l'émuler...

#2
Détroit
La ville de l'automobile.
Hockeytown.
Ça suffit, non?

#3
Thomas Holmstrom
Parlez-moi d'un vrai champion.
Un vrai.
Un innovateur, quelqu'un qui pousse les limites de la créativité du hockey à son maximum.
Comment?
En crissant son asti de gros cul en avant du goaleur, et en jouant comme un goaleur, mais un goaleur qui arrête pas le puck.
Et je ne parlerai pas de sa technique du attention-je-tombe-sul-goaleur-mais-je-fais-pas-exprès. Ni de celle de je-wack-le-bâton-du-goaler-mais-c'est-un-accident.
C'est assez évident que c'est ridicule, malheureusement, l'arbitrage étant ce qu'il est intrinsèquement, inconstant, il ne se fait caller qu'une fois sur trois.

#4 Joe Louis Aréna
Des pieuvres? Bon, passons.
Les fantômes du Joe Louis? Soyons sérieux...
Mais les bandes en caoutchouc super rebondissant, ça commence à faire.

#5 La filière rouge/L'équipe suédoise.
Les médias aiment bien nous enfoncer dans le crâne que les Red Wings sont le nec plus ultra du hockey offensif, la preuve, ils ont plein de joueurs européens...
Utilisons une expression si chère au média:
On va se dire les vraies affaires!
Les Red Wings sont une équipe de plombiers de luxe.
Ces damnés médias vomissaient sur les Devils et leur trappe alors que les Red Wings ont tout simplement copié-collé ce système.
Cette trappe ne peut fonctionner que quand l'équipe est bien nantie en défenseurs mobiles. Pourquoi? Pour relancer l'attaque asti!
C'est assez décalissant de constater les similitudes.
Niedermayer-Rafalski-Stevens-White-Daneyko pour New Jersey
Lidstrom-Rafalski(criss de chien)-Kronwall-Stuart-Ericsson pour Détroit.
Avantage Détroit.
Et c'est pour ça qu'ils sont en finale deux ans de suite.
C'est toujours ben pas à cause de Osgood. Le trois quarts des shots qu'il reçoit sont drette sur le crest des Red wings
Oui Zetterberg et Datsyuk sont bons, oui ils ont maintenant Hossa, mais non, ils ne seraient pas en finale sans ces défenseurs et Mike Babcock.
Ce satané Babcock qui fait que les Red Wings de la fin des années deux mille ne sont plus les Red Wings de Steve Yzerman et Igor Larionov.
Mike Babcok qui avec l'aide de Jean-Sébastien Giguère avait mené les Mighty Ducks d'Anaheim à la finale contre New Jersey. Au passage, ils avaient même éliminé Détroit en quatre, c'est ben pour dire.

A-N-Y-W-A-Y
Y z'ont une estie de bonne défense et de la profondeur.
Je n’en dirai pas plus.

Le mot de la fin à Greg Wyshynski qui a bien résumé la première game, qui était pas mal similaire à la deuxième finalement:

It was a prototypical Red Wings effort. The flow was choppy. The goals were born of fortitude rather than panache. The biggest goal of the game didn't come from Hossa or Zetterberg or Holmstrom; it came from some kid with 10,000 vowels in his name. And Chris Osgood(notes) was, well, Chris Osgood.

Tonight was a case study in the conundrum that is Osgood: Gives up a weak goal to Ruslan Fedotenko(notes) on a rebound shot, stops Malkin on a breakaway. Looks shaky on puck control all night, and yet he ends up with 31 saves and back-bones the team to victory. It's baffling if you're not a Wings fan; if you're a Wings fan, it's Osgood.

vendredi 29 mai 2009

Redirection

Voici un petit texte publié sur le site des Isotopes, notre équipe de Cosom.
Je le remet ici, pask, ça me tente, mais que finalement, il témoigne d'un moment assez important de ma carrière de hockeyeur de garage, l'envie plus que forte de ranger mes balles à trous, de laisser le cosom aux mongols.
L'impression d'avoir assez donné, tsé.
On verra ben.



Engeance


Ça fait un bon 10 heures que je me retiens, mais là, je suis plus capable.
C'est trop ridicule.
J'alterne entre le rire franc et les larmes.

Le genre de phrase tout simplement incroyable.

Aussi inconscient et incongru que de porter le numéro 66 ou 99.
Aussi ridicule que de se donner des high fives sur le quatorzième but d'une game qui finit 14-4.

Simplement, tu ne peux pas déclarer sérieusement :
« T'es bon rien, tu devrais jouer sur glace » sans te faire dire que t'es cave en tabarnak.

Répétons, juste pour être sûr, en augmentant un peu le niveau littéraire:
«Tu n'est pas très bon au hockey cosom mon cher ami, je te conseillerais plutôt d'aller jouer au hockey sur glace, c'est beaucoup plus facile!»

Dans le genre de commentaire de gars qui comprend tout de travers, c'est dur à battre.
Faudra lui expliquer, à ce pousseux de balles à trous, ce Doug Wickenheiser du dimanche matin, que le hockey, c'est d'abord et avant tout sur la glace que ça se joue, avec des patins et une puck.
Y a toujours ben des limites à jouer les têtes enflées qui pensent avoir inventés le one-timer.

Bon, je m'emporte.

Le pauvre ti-cul a peut-être pas eu la chance d'apprendre à patiner à quatre ans.
Pas eu la chance de réveiller ses parents pour aller à sa game du samedi matin à huit heures, pas eu la chance d'apprendre à attacher ses bas avec ses jarretières, à parfaire graduellement sa technique pour attacher ses patins un peu plus, rendu sur le banc, en relevant son casque trop grand pour lui.
Il a peut être pas vécu ça lui, le pauvre, de voir le soleil d'un matin de janvier passer par les fenêtres d'un aréna, allant frapper la glace, drette sur la ligne bleue, aveuglant les ti-cul qui veulent rentrer dans la zone.
Ça lui dit rien, à lui, les papillons dans le ventre quand t'es assis dans la chambre pendant que la zamboni refait la glace entre la deuxième et la troisième période de la game finale d'un tournoi où t'es allé parce que toute l'équipe c'est fendu le cul pour ramasser du cash en vendant du pain, pis en ramassant des bouteilles.

En tout cas, il a certainement pas appris à jouer contact une fois rendu bantam, il s'est probablement jamais fait geler en plein milieu de la glace pendant un camp d'entrainement, tsé, c'est le genre de chose qui aide à devenir humble.
À le voir aller le nez en l'air, plein d'assurance, on comprend ben que ça y est juste pas arrivé de pogner plus gros, plus fort, plus vite sur ses patins parce qu'il serait pas tout le temps en train de brailler à chaque fois qu'un bâton passe proche de ses mains non gantées.

Asti de jambon.

Je viens de passer trop de temps à parler de lui.
Honte à moi.
Les Dieux du hockey, si ils ont du temps à perdre avec le hockey cosom, s'occuperont ben de lui un moment donné, ti-coune de calisse.

Kein, une tite image de respect de la game, bozo.


jeudi 28 mai 2009

Orpik?

Merci de l'analyse... Talbot, ouais ok. Mais juste pour le fun, revivons ces 20 secondes des plus amusantes!

mercredi 27 mai 2009

Autopsie d'un écrapou

Bon.

Voici Nicklas Kronwall:


Voici Brad Stuart:


Ces deux joueurs profitent de la trappe de luxe des Red Wings pour aplatir divers joueurs lunatiques.
Je dis profite, parce que, dans n'importe quelle autre équipe, ces mises en échec pourraient sérieusement être compromettantes et résulter en surnombres pour l'adversaire.
Un joueur se méfiant un tant soit peu de se faire effouèrer la face n'aurait qu'à chipper la puck sur la bande, éviter le train et décoller avec la rondelle. (On peut voir un bon exemple de cette situation dans le vidéo de Stuart, où Mike Commodore à l'air fou, à 1:33)
Sauf que.
Observez les vidéos, et, sauf à quelques occasions, vous verrez que leurs «pinchages» (comme dans pincher, gneuh!) sont toujours appuyés par un coéquipier, voire deux.
Ça peut paraitre anodin, mais c'est compliqué en tabarnac à réaliser méthodiquement, systématiquement, à répétition.
Et c'est pour ça que je déteste les Wings. Mais bon.
On en reparlera.
Ce qui m'étonne, c'est que Stuart et Kronwall puissent encore frapper des joueurs aussi facilement.
-Soit ils sont vraiment très fort, comme dans très bon, ce qui est loin d'être absurde, parce que oui, y sont bon.
-Soit le niveau de naïveté est dangereusement élevé dans cette ligue.
Ce doit être un mélange des deux.
Parce que, quand même, si je suis capable de voir, dans mon salon, quand un des deux est sur la glace, je me demande bien pourquoi des joueurs comme Martin Havlat continuent de faire comme si ces deux monstres n'existaient pas.
Voici donc Martin Havlat:



Le voici se préparant à visiter d'étranges contrées :




Et le voici, ayant retenu sa leçon ( à 6 sec et 1:17):


Quelqu'un va peut-être finir par ralentir Kronwall et Stuart, ne serait-ce qu'en levant le coude en les voyant arriver.
Peut-être Talbot? Me semble que ça serait son genre.
C'est à suivre.

Le trophée en image et en mots!



Et voici pourquoi on s'en calisse de cette tradition de loser:
http://sports.espn.go.com/espn/blog/index?entryID=4208412&name=09cupplayoffsblog

Si Mario Lemieux, Steve Yzerman et Scott Stevens ont touché le trophée et gagné la coupe, ça doit être correct pour Sidney et les Penguins de toucher le trophée.
On verra ben!

Le trophée!

Crosby a touché au trophée... C’est pas supposé être sacrilège ou quelque chose du genre?

mardi 26 mai 2009

Bon matin!

Je me lève, j'ai les yeux collés, je vois blablabla Blog blabla d'É. Je clique et pis pouf me retrouve kontributor. Ça réveille drole. Là je suis en standby de tout. Une job et aussi que la vraie série commence. J'pas capable regarder un massacre d'innocents.

Bon bien, allo et à bientôt!

Test de mobilité internationale

Ouais, c'est qu'un test pour voir si je peux dire une connerie sportive en envoyant un message de mon portable en plein milieu de la forêt, stie. Yeah. Euh… « Y en aura ptête kek zunes de faciles ».
Ok.
Over and out. 

É.

- - - - - - - - - - -
Éric McComber
www.mollomollets.com

Et je roule, roulerai, dans la nuit
En chantant 

lundi 25 mai 2009

Une image vaut mille mots

Je crois que j'ai assez mentionné que je supporte les Black Ass de Chicago.
N'empêche.
Y me font chier, depuis le début de la série contre Détroit.
De Adam "grand yeule" Burish qui s'en va essayer de sortir Lidstrom de sa game (résultat, trois minutes plus tard, le vieux Nick la crisse dans le net), à Brian Campbell qui s'en va se crisser en ARRIÈRE du but de Détroit en avantage numérique, ce qui provoque une descente de Marian Hossa et Valtteri Filpula contre Cam Barker.
Pas besoin d'être un ingénieur en science de la fusée pour savoir que Barker fait pas le poids contre ces deux-là. Et ne parlons pas de Huet. Parce que.




Ils me font chier, donc, parce qu'ils n'assurent pas.
Les bottines ne suivent pas les babines, comme diraient certains.
Ça se résume en une image, celle du joueur de séries, vétéran aguerri, qui enlève le mouthpiece de la yeule du ti-cul.
Voilà:


Espérons que ça les inspirera, les ti-culs.

dimanche 24 mai 2009

jeudi 21 mai 2009

Farmez vos grands crisses de yeules, siouplait

Y aurait t'y moyen d'écouter, de lire, de regarder du hockey sans qu'il soit TOUJOURS question du Canadiens, même quand on parle du plus profond des clubs de la Sibérie?
«Y aurâ pu le drafter lui itou au lieu des Krasstistyne!»
On a des belles séries là.
Gâchez-nous pas ça en parlant des Habzes.
Ouais.
Câlisser nous patience, pis, par le fait même, crisser leu patience, aux Canadiens.
Peut être qu'y en aurait trois-quatre d'ailleurs qui signerait à Montréal dans ce contexte.
Tsé.
C'est ben beau de parler de hockey à toué jours, à l'année longue, ça pourrait être cool dans parler comme du monde.

lundi 18 mai 2009

Contre nature

J'ai gagé sur les Blackhawks.
Je ne fais jamais ça.
J'étais saoul, ça discutait, à un moment donné, quelqu'un a mimé un requin (Les Red Wings) dévorant les Hawks.
«Jamais!»
«Tu gages-tu? 10 piasses?»
«Ok! Dix piasses!»

Je suis plein de remords, j'ai l'impression de nuire à cette équipe que j'aime tant.
Je les aime tellement, que, si il le faut, je gagerai vingt piasses sur les Red Wings avec quelqu'un d'autre, pour conjurer le sort.
Ça pourrait marcher?
Arghh.

jeudi 14 mai 2009

Mort aux Bruins

Oh.
Soulagement.
Ce cauchemar de saison de rêve des Bruins est terminé.
Il ne me reste plus qu'à espérer des victoires des Hawks et des Penguins pour avoir la plus belle finale de la coupe depuis, euh, l'an passé.

BONNE FÊTE!!!

Bonne fête Gomeux!

mercredi 13 mai 2009

Championnat du Monde : Une Hostie de honte

Bon, j'ai pédalé comme un crisse pour me rendre à Berne, mais les billets debout coûtaient 100 €. Faque ouain. Heureusement que j'ai pas payé pour ça. Je me suis trouvé moyen de regarder le match à la tivi.

Les dégâts causés par la secte de Toronto, le petit troupeau débile qui liche le fond du jockstrap de Don Cherry, justement, sont peut-être sur le point d'atteindre l'irréparable. Le rock'em sock'em hockey à marde, à je te la crisse sua bande pis on roule pis on se bat derrière le net pis on va finir par gagner de même… C'EST POUR QUAND T'AS PAS D'ÉQUIPE ! Envoyer Shane Doan à un pareil tournoi, capitaine, en plus, ça revient à du suicide. Les gros slomos ont pas leur place sur une patinoire olympique, en partant. Mais contre des patineurs qui savent viser le tape avec leurs passes, pas la moindre chance. Ça fait que comme chaque fois, on a eu l'air d'une grosse gagne de zoufs qui cherchaient juste à casser des os. Pour que je me mette à aimer Spezza, faut vraiment qu'y ait pas grand chose qui se crée. Heatley sauve presque les meubles, et Saint-Louis gagnerait à jouer pour une autre équipe, une qui sait jouer au hockey.

Sinon, comme chaque année depuis qu'y ont poussé le racisme au point de bouder Mario Lemieux, bin les ti-boys, à talent égal, on prend un n'importe qui sauf Québécois. Pis euh… en fait, on préfère un moron qui a douze points à vie dans la ligue américaine à un superstar, si le superstar a le malheur d'être Québécois. On se demande presque pourquoi y ont appelé Saint-Louis. Le neveu trisomique de Cliff Fletcher devait pas être disponible.

Si une fois le Canada envoyait à un de ces tournois des joueurs talentueux (outre les incontournables), je veux dire, pas juste six attaquant offensifs, non… Toute une équipe bourrée de talent, tsé… Des passeurs, des patineurs, des manieurs, des tireurs d'élite… Mais non. Toujours des connards dans la lignée de Lindros. Pas trois grammes d'intelligence au jeu. C'est la honte. On peut se rassurer en se disant qu'on se rend en finale. C'est juste absurde. Désolé, mais le Canada a les joueurs pour gagner ce tournoi chaque année sans un seul match serré. Ça prend pas un prix nobel de thermodynamique :
SUR UNE GRANDE PATINOIRE, FAUT DES PATINEURS. Le Canada a également les entraîneurs et les DG qu'y faut pour dominer complètement. Mais tout ce beau monde reste à la maison ou nettoie son stock de golf.

We stand on guard for shit.

mardi 12 mai 2009

Cher RDS

Je hais RDS.
Pour tout.
Depuis longtemps.
Leur façon cheap de présenter les games de ci, de ça, avec les animateurs qui radotent leurs inepties en studio et le son de la foule qui semble venir du téléphone d'un des techniciens.
Leur réalisation approximative des parties des Canadiens.
Mais surtout, surtout, leurs commentateurs et analystes incompétents.
Faudrait pas me forcer trop trop pour me faire dire que ces tâcherons travaillent à convaincre les Québécois qu'ils sont vraiment nés pour un petit pain.
J'aurais pu jurer avoir entendu Normand Flynn (dit, le facteur déchu) tourner ses feuilles, cherchant kissé qui porte le 48 chez les Ducks: «Ouin, le joueur des Ducks, euh, euh, euh, Ebbett».
On est loin en tabarnac des beaux jours de Gille Tremblay, René Lecavalier, Lionel Duval et autres Richard Garneau.
Des connaisseurs de hockey, et des amants de la langue française.
Faut bien le dire, leurs plus proches héritiers se trouvent à la radio, Martin Mcguire et Dany Dubé. On en reparlera.

À chaque match ou presque que j'écoute à CBC, j'apprends quelque chose. Ce qui est loin d'être le cas à RDS.
On me montre une entrée de zone qui marche médium, une explication de pourquoi tel joueur semble avoir ralenti depuis trois matchs, des images de Mike Keenan en train de rendre Miikka Kiprusoff complètement faiblard simplement en le regardant pendant 10 secondes.

Aussitôt que je propose de regarder le match à CBC plutôt qu'à RDS, on me dit «Gneu, à cause t'aimes Don Cherry?».
Voilà.
J'aime pas Don Cherry, c'est l'évidence même.
Faut quand même lui donner raison à l'occasion, quand il parle de l'équipement qui blesse, par exemple.
Les coudes en Kevlar qui détruisent la face de Richard Zednik, pour ne pas le nommer.
Mais bon, on est quand même loin de notre profit avec ce zouf.
Pour une intervention potable, il nous en envoie trente-cinq de propagande militaire.
Bon, y est tard, ça va faire pour aujourd'hui.
Laissons Propagandhi conclure avec cette charge sonique, en attendant:

Cher coin du coach!

Dear Coach’s Corner
Dear Ron MacLean. Dear Coach’s Corner. I’m writing in order for someone to explain to my niece the distinction between these mandatory pre-game group rites of submission and the rallies at Nuremburg. Specifically the function the ritual serves in conjunction with what everybody knows is in the end a kid’s game. I’m just appealing to your sense of fair play when I say she’s puzzled by the incessant pressure for her to not defy the collective will, and yellow ribboned lapels, as the soldiers inexplicably rappel down from the arena rafters (which, if not so insane, would be grounds for screaming laughter). Dear Ron MacLean, I wouldn’t bother with these questions if I didn’t sense some spiritual connection. We may not be the same but it’s not like we’re from different planets: we both love this game so much we can hardly fucking stand it. Alberta-born and prairie-raised. Seems like there ain’t a sheet of ice north of Fargo I ain’t played. From Penhold to the Gatineau, every fond memory of childhood that I know is somehow connected to the culture of this game. I can’t just let it go. But I guess it comes down to what kind of world you want to live in, and if diversity is disagreement, and disagreement is treason, well don’t be surprised if we find ourselves reaping a strange and bitter fruit that sad old man beside you keeps feeding to young minds as virtue. It takes a village to raise a child but just a flag to raze the children until they’re nothing more than ballast for fulfilling a madman’s dream of a paradise where complexity is reduced to black and white. How do I protect her from this cult of death?

par eux: http://propagandhi.com/

Hockey de fantaisie

Je joue depuis trop longtemps aux jeux de la série NHL (94 jusqu’à 09) sur des consoles de jeux vidéo, au lieu de, heu, lire ou faire la cuisine, et même parfois dormir. Et trop souvent je me transforme en DG des Canadiens. J’me dis que comme Bob n’est pas vraiment compétant, ça serait difficile de faire pire!

Mon meilleur coup? Les 2 Kostitsyn pour Getzlaf et Beauchemin, ainsi que de nombreux échanges implicant des joueurs à la veille de la retraite pour de plus jeunes...

Donc, mes lignes, en respectant le plafond salarial, mais ben accoté. La tangente toute québécoise si chère au experts est enclanchée, avec une contre-partie «canadian»!

Tanguay - Lecavalier - Latendresse
Pacioretty - Marleau - Getzlaf
Lapierre - Chipchura - D’Agostini
Laraque - Talbot - Kostopoulos

Markov - Volchenkov
Komisarek - Ranger
Erhoff - Beauchemin

Price - Halak - Denis

La coupe à Montréal!

mercredi 6 mai 2009

Kunitz ou Whitney? Whitney ou Kunitz?

Intrigant cet échange, non?
Si on se souvient bien, les deux équipes étaient pas au plus fort de la lutte (comme y disent, eux autres, là, à radio) au moment de l'échange Kunitz/Whitney.
Pittsburgh venait de congédier Ti-Coune Therrien et du côté d'Anaheim, on parlait d'échanger Pronger et l'équipe était 9e ou peut être même dixième rang dans l'ouest.
L'échange était intéressant puisque les Penguins avaient des jeunes défenseurs montants, avaient besoin d'un ailier pour Crosby et les Ducks tentaient de préparer l'après Niedermayer/Pronger.

Sauf que.

Les Ducks mènent deux-un, sauf que si Selanne ne réussit pas à scorer régulièrement, ça va être difficile. On s'ennuie un peu de Kunitz sur le deuxième trio, disons.
C'est sûr que d'avoir un big 5 comme Beauchemin, Wisniewsky, Whitney, Pronger et Niedermayer, ça aide en sale.
Mais quand même. Il manque de talent offensif après la première ligne.
Faudra que Hiller continue de goaler comme ça!

Et du côté de Pittsburgh, c'est l'inverse, ils ont de jeunes défenseurs montants, mais en séries, il faut quand même un minimum d'expérience.
Donc, out Goligoski. Letang se débrouille bien, mais par moment, on le sent vraiment nerveux.
Il joue quand même mieux que slow-feet Gill, Scuderi et Mark Eaton.
Ces trois-là trouvent vraiment le temps long contre les Capitals, qui ma foi du bon Dieu, sont gros et vite en esti...
Whitney aiderait surement.
Peut-être même Goligoski, en tout cas, il trouverait surement le tour de la mettre sur la palette plus régulièrement que les trois amigos.

Mais, mais!
Ces deux équipes-là seraient-elles là si elles n'avaient pas fait l'échange?
Pas sûr.

Pas sûr...

Tournoi Mondial

Ok, va falloir que je pédale en crisse, mais je vais essayer d'aller voir un match ou deux des séries du championnat du monde. Ça se passe à trois cent kilomètres à peine. Ça fait bizarre en arrivant en Suisse de voir soudainement le hockey en première page des journaux. Stie. Après tout ce temps en France où le mot « hockey » est toujours suivi de la question « sur-glace ? ». Eh, eh, eh…

mardi 5 mai 2009

Hello?

Ça parle pas trop de hockey icitte...